" [Et] si nous savourions une tasse de thé? La lumière de l'après-midi éclaire les bambous, l'eau des fontaines gazouille avec délice, le soupir des pins chuchote dans le goudron de fonte. Rêvons d'évanescence et abandonnons-nous à la folle beauté des choses. "


Kakuzô OKAKURA, in Le Livre du thé, 2006 (1906).


Pen Ar Ster

15/10/2009
 
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deux bolées de cidre fermier brut en guise de parenthèse
et dans celle-ci, Belle-Isle, splendide en automne
deux bolées de cidre donc d'un pétillement intense
acidité fulgurante qui serre fort, très fort,
on s'accroche et la vague passe
c'est l'Atlantique en un mot
mais aussi le creux des vallons
la lande, les champs, les fermes,
et la vague passée
et tout le reste passé
c'est la douceur
un presque sucré
qui persistent

longtemps

très longtemps

après



petit hommage à Belle-Isle,

ML
 

Tai Ping Hou Kui

10/09/2009
 
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Pour ceux qui seraient moins familiers avec ce thé, il s'agit d'un thé vert de Chine dont les feuilles ont été pliées et ensuite légèrement martelées - on le voit bien en les regardant de près, d'ailleurs. C'est ce que l'on appelle un thé primeur ou une récolte de printemps. Celui-ci a donc été récolté ce printemps.


C'est en parcourant l'article de Thomas sur un autre Tai Ping Hou Kui que j'ai eu envie de faire la dégustation du mien et de vous en laisser ici mes impressions.


Les feuilles du mien sont incontestablement moins impressionnantes que celles du Tai Ping Hou Kui que Thomas a dégusté. Mais bon... Chaque thé a potentiellement ses belles choses à offrir. Pour ma part, c'est le premier Tai Ping Hou Kui que j'ai dégusté. Ce qui veut dire que lors de cette dégustation, je n'avais pas de a priori, puisque de toute façon je n'avais point de terme de comparaison.




Alors, je me suis servi de mon zhong en porcelaine (10 cl) dans lequel j'ai infusé 4g de ce thé. L'eau filtrée (toujours Brita) était à 75° C. J'ai commencé par préchauffer le zhong. J'ai systématiquement transféré son contenu vers une tasse ample depuis laquelle j'ai dégusté le petit breuvage. Les infusions ont été assez longues: 4 minutes.


Voici ce que j'ai obtenu.


Première infusion : Liqueur jaune pâle. Les feuilles infusées dégageaient des notes acidulées et fraîches sur un registre très végétal. En bouche: saveur sucrée portant des notes végétales (légumes cuits). Légère astringence placée surtout devant et laissant une faible aspérité sur le bout de la langue. Ensuite, une note pyrogénée plutôt fugace. Lorsqu'elle s'est dissipée, la saveur sucrée était encore plus marquée. Des notes fruitées se sont développées ensuite (prune rouge, nectarine, ananas presque). Et à la fin, une note vanillée qui est devenu rapidement floral (freesia). Bouquet harmonieux et long en bouche. Grande fraîcheur.


Deuxième infusion : La liqueur était encore plus sucrée et fraîche. Astringence un peu plus prononcée qui accentue l'impression de fraîcheur. La note pyrogénée réapparaît mais cette fois associée à une note caramélisée.


Troisième infusion : C'est de la pure canne à sucre! Donc très frais, végétal, intensément sucré, le tout évoluant vers la note pyrogénée (plutôt légère). Fine astringence bien répartie. Sensation de chaud et un léger chatouillement au fond de la gorge (saveur vraiment sucrée).


Quatrième infusion : Liqueur très rafraîchissante dépourvue d'astringence. Bouquet ténu: mélange de notes fruitées, végétales, avec quelque chose de minéral.


Cinquième et dernière infusion : Encore très rafraîchissant et donc agréable, même s'il ne restait plus grand-chose du bouquet ou de la texture. Sensation de picotement/pétillement en bouche et dans la gorge.








Comme je l'ai dit plus haut, cela a été ma première dégustation de Tai Ping Hou Kui. En ce qui me concerne, j'ai trouvé ce thé vraiment intéressant vu sa palette aromatique, son évolution en bouche, les variations en termes de saveur et de texture, son effet rafraîchissant. Jusqu'ici, mon palais jubilait au contact des thés verts japonais et se méfiait des thés verts chinois, redoutant l'association des notes pyrogénées-vanillées en particulier. Mais là... Là, franchement, il s'est passé quelque chose. Ce thé a marqué un tournant.


Bien entendu, il y a plusieurs grades de Tai Ping Hou Kui et le thé tout seul ne fait pas de miracles, il faut savoir le préparer de façon à en retirer le mieux. Ce qui n'est pas nécessairement gagné d'avance. Et puis dès que l'on parle de "mieux" c'est tout de suite très subjectif... Mieux pour qui? Par rapport à quoi? Bref. Il y a pas mal d'aspects à prendre en considération et à relativiser, mais ce n'est pas pour autant que l'on ne peut pas en discuter.


Cela m'intéresse de savoir ce que vous auriez à dire sur vos dégustations de Tai Ping Hou Kui. Si ça vous dit de les partager ici, ou si vous avez tout simplement des questions ou des remarques sur ma dégustation, n'hésitez pas à laisser un mot dans les Commentaires.


 

Tie Guan Yin - B, Chine

28/08/2009
 
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Cette fois je vous fais part de mes premières dégustations d'un Tie Guan Yin chinois peu fermenté provenant d'Anxi. Une fois le Gong Fu Cha terminé, j'ai examiné les feuilles. A juger de leur épaisseur et d'un certain nombre de feuilles brisées, je pense qu'il s'agit d'un Tie Guan Yin de bonne qualité certes, mais qui ne franchit tout de même pas le seuil de l'excellence. Tout compte fait, disons que le rapport qualité/prix est plutôt correcte. Bien entendu, ceci tient grandement à la façon dont je l'ai préparé... Donc, si vous trouvez que j'ai fait fausse route, n'hésitez surtout pas à me reprendre!


Alors, pour ce qui est des paramètres : j'ai préparé ce Tie Guan Yin dans ma Xishi en infusant 10 g de thé dans 14cl d'eau filtrée (Brita).


Lors de ma première dégustation - GFC 1 - j'ai suivi les temps d'infusion préconisés par le marchand de thé: 15'' - 20'' - 30'' - 45'' - 60'' - ... et c'est l'amertume fulgurante des 3e, 4e et 5e infusions qui m'a encouragée à refaire une dégustation reposant sur d'autres temps d'infusion - GFC 2. A vrai dire, cette amertume a été tout d'abord un choc: une giffle, sans que j'ai eu le temps de me demander pourquoi j'étais punie... Le choc passé, elle m'a fait penser à un chouette article de Thomas dans lequel il fait ce que j'appellerais un éloge de l'amertume et là, elle a commencé à m'amuser. Il fallait juste être un peu stoïque et hop, en un clin d'oeil point d'amertume!


Voici mes notes de dégustation pour le GFC 1 et le GFC 2.




Gong Fu Cha - 1 -


Première infusion, 15'' : grande richesse arômatique, passage bien marqué d'un type de notes à un autre; début végétal (tige de fleurs des champs), puis des notes florales (pivoine, freesia) suivies par des notes fuitées (melon d'Espagne, pastèque, et une note fugace: nectarine), le tout bouclé par une note végétale à nouveau. Liqueur à la fois sucrée et légèrement amère (tige de fleurs).


Deuxième infusion, 20'' : passage toujours bien marqué d'une note à une autre; succession de notes florales / fruitées / végétales, puis le tout se mélange de façon harmonieuse avec une belle longueur en bouche. Les notes fruitées (kiwi jaune, melon) se détachent ensuite. La liqueur devient plus intense et plus épaisse lors de cette infusion.


Troisième infusion, 30'' : amertume fulgurante (concentré de tige de fleurs des champs, amande amère) qui disparaît très vite, donnant place à des notes florales et à une saveur légèrement sucrée qui persiste. Succession de notes florales et végétales (tige, peau de raisin). Cette dernière note est accompagnée d'une sensation bien particulière en bouche: comme quand on mange la peau d'un pruneau jaune ou celle d'un raisin pas encore mûr... les papilles se resserrent au contact de l'acidité, le dessous et le bout de la langue deviennent poudreux (impression d'aspérité). 


Quatrième infusion, 45'' : amertume fulgurante et passagère; mélange indistinct de notes florales et végétales, suivi d'une note fruitée bien marquée (kaki pas tout à fait mûr), eh rebelote: impression de langue poudreuse.


Cinquième infusion, 55'' : amertume fulgurante; les notes se mélangent et forment un tout indistinct. Le brouillon persiste; l'impression de langue poudreuse disparaît.


Sixième infusion, 1' 05'' : amertume cette fois légère et bien répartie, soutenant des notes florales et végétales harmonieusement liées mais plutôt courtes en bouche. Grande surprise à la fin: au fond de la tasse vide une note fruitée bien marquée (rhubarbe).


Septième infusion, 1' 30'' : amertume légère et bien répartie. Brouillon de notes qui plus est court en bouche.





Gong Fu Cha - 2 -


Mêmes paramètres. L'infusion est prête lorsque la goutte formée sur le bec de la théière se retire...


Premières trois infusions, 45'' - 40'' - 35'' : grande harmonie des notes florales, végétales, fruitées sur une saveur franchement sucrée.


Interruption assez longue.

 

Reprise des infusions trois heures et demi plus tard.


Résultat assez époustouflant...


Quatrième infusion, 25'' : liqueur soyeuse et sucrée; grande harmonie des trois notes dominantes (fleures fraîches: rose, jasmin, muguet) suivies d'une note fruitée très fraîche (melon d'Espagne) et une autre légèrement acide (kiwi jaune).


Cinquième infusion, ± 60'' : une pointe d'acidité et deux notes fruitées dominantes (grenade et nectarine).


Sixième infusion, ± 2' : épuisement des feuilles.



Désolée de l'imprécision de ces deux dernières infusions!... C'est la faute à Bach... et à Richter qui a interprété à merveille la Suite Anglaise n° 3 en sol mineur, le concerto pour piano et orchestre en ré mineur, le concerto pour deux pianos et orchestre en do majeur. 


Non... Bon d'accord! C'est juste que je là je me suis laissée emporter par la quatrième infusion et la musique n'a pas aidé...



Un petit mot (sérieux) pour conclure. J'ai trouvé les deux dégustations intéressantes bien que pour des raisons différentes. Le GFC 1 était fort contrasté grâce à l'amertume survenue à la 3e infusion, pas si mal que ça finalement. Le GFC 2 était très harmonieux malgré l'interruption de quelques heures et la 4e infusion c'était du pur délice!


Des réactions...?


 

Tenko (Kabuse-cha), Japon

17/08/2009
 
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C'est peut-être utile de commencer par rappeler ce à quoi le mot kabuse renvoie plus précisément. Moi-même, je n'en avais qu'une vague idée. Alors :


"Kabusecha is grown in the shade for 14~20 days before harvest under 45% shade, giving it characteristics of both sencha and gyokuro. A sweeter, less astringent taste than regular sencha, it is a lovely green color with a clear, not-so-cloudy liquid. Brew as you would for sencha, not gyokuro." 

(in http://www.o-cha.com/green-tea/kabusecha.html)


"Kabuse tea, where "kabuse " mean " to cover," is produced young tea leaves that are covered before plucking. Its production process is same as for Sencha. Kabuse teas are used as additives to control quality of Gyokuro or Sencha." 

(in http://www.kaburagien.co.jp/museum/english/museum/museum7.php)


Mon premier kabuse, je l'ai dégusté il y a quelques mois dans un salon de thé bruxellois. Hélas, je ne pourrai pas vous dire quel était ce kabuse car cela ne figurait pas sur la liste des thés et je ne l'ai pas demandé non plus. En revanche, je peux vous dire qu'il m'a beaucoup plu, m'ayant fait penser à un tamaryokucha, mais à la différence de celui-ci étant plus épais et traversé d'une note chair de poisson. J'étais donc curieuse d'en découvrir un autre...



Ce tenko (kabuse-cha) est issue d'une récolte de fin avril et je l'ai découvert lors de cette dégustation. J'ai infusé 3,5 g de thé dans 10 cl d'eau filtrée (Brita) chauffée à 60° C. Comme je ne dispose toujours pas de kyusu, je me suis servie de ce qui m'a semblé la solution la moins mauvaise: un zhong en porcelaine, ainsi que la petite carafe et la passoire que j'utilise d'habitude pour le Gong Fu Cha car ce tenko était en partie composé de tout petits morceaux de feuilles. La passoire m'a permis d'éviter une sur-infusion de ces morceaux le temps de renouveler l'infusion. Au total, j'ai infusé ce tenko quatre fois.  Voici ce que j'en ai obtenu.


Première infusion, 60'' : couleur jaune clair, texture soyeuse, saveur sucrée, registre végétal, puis fruité, ensuite une note légèrement chair de poisson et à la fin une surprise: une note intense maïs cuit.


Deuxième infusion, 15'' : couleur jaune-vert, texture extrêmement épaisse! (Presque trop...) Note épinards cuits très intense et en arrière-plan la note maïs cuit. Sentiment global d'une infusion très concentrée présentant une astringence bien répartie. Disparition des notes fruitée et chair de poisson, remplacées par une légère note végétale (tige de fleurs des champs). Saveur légèrement sucrée.


Troisième infusion, 15'' : texture souple et onctueuse, développement beaucoup plus harmonieux des différentes notes: belle note poisson cuit et en arrière-plan, une note fruitée (pêche jaune). En dernier, une note végétale bien présente à la fois fraîche et sucrée (estragon).


Quatrième infusion, 30'' : légère astringence bien répartie avec une dominante végétale (estragon) moins persistante que dans l'infusion précédente. Cette infusion était globalement moins riche, mais rafraîchissante.




En toute subjectivité, j'avoue qu'en observant les feuilles de ce tenko (kabuse-cha) j'ai eu quelques réticences, les tout petits morceaux de feuilles m'ayant fait redouter une liqueur trop concentrée à mon goût. C'est pourquoi j'ai vraiment beaucoup aimé la première et la troisième infusions: elles ont dissout mes réticences en un clin d'oeil et m'ont fort surpris en m'offrant trois notes absolument délicieuses (maïs, chair de poisson, estragon). J'ai beaucoup apprécié le contraste marqué entre chaque infusion et même si la deuxième infusion m'a fait faire une grimace... elle était malgré tout intéressante d'un point de vue gustatif. Et quel délice d'être parvenue à trouver les notes maïs cuit et tige de fleurs des champs!... Hmmmm! Ah-la-la, ces madaleines de Proust!...


 

Kabuse N° 1, début mai, Japon

21/07/2009
 
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N'ayant pas de kyusu pour préparer ce thé vert, j'ai utilisé un zhong en porcelaine contenant 10 cl, une petite carafe de refroidissement en verre et une passoire à la maille bien serrée. Je me suis servie d'une tasse large et peu profonde aux parois fines, contenant également 10 cl.


Pour cette dégustation, j'ai infusé 3 g de thé dans 10 cl d'eau filtrée (Brita), chauffée à 65°C. L'infusion a été renouvelée trois fois, la première ayant duré 60'', la deuxième 25'' et la troisième 30''. 




La première tasse m'a offert une liqueur très épaisse et très onctueuse, me rappelant la texture argileuse de certains matcha. Des notes soutenues de légumes verts cuits (épinards, artichaut, asperges vertes) étaient portées par une toute légère amertume, sans qu'il n'y ait d'astringence. Ensuite, j'ai perçu une saveur légèrement sucrée me rappelant celle du lait en poudre (la même que j'ai retrouvée dans certains matcha) et enfin, une note de pamplemousse jaune.

Celle-ci et la note de lait en poudre étaient persistantes sur un fond sucré.


La deuxième tasse m'a offert une liqueur toujours épaisse mais davantage argileuse. Les notes de légumes cuits (épinards, asperges vertes, endives) sont devenues encore plus soutenues, accentuées par une amertume plus intense qui s'est estompée néanmoins assez vite pour donner place à des notes zestées.




Enfin, la troisième tasse m'a offert une liqueur moins épaisse mais très onctueuse. J'ai retrouvé en premier les notes de légumes cuits, portées cette fois par une amertume intense mais bien répartie. Après, j'ai été surprise par une forte note de poisson blanc cru qui apportait une grande fraîcheur à la liqueur. En dernier, j'ai retrouvé des notes zestées (pamplemousse et nectarine) qui se sont avérées être très longues en bouche.


Et alors, tout à la fin, j'ai admiré longuement ce que je voyais au fond de la troisième tasse. Une représentation possible de La Voie du Thé?




Quel plaisir de découvrir ce thé en écoutant le Concerto n° 2 de Haydn avec Mstislav Rostropovich au violoncelle! Pour boucler cette dégustation avec légèreté, j'ai eu envie de relire "Elévation" de Charles Beaudelaire. En voici un extrait car ce poème est vraiment beau...


Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, 

Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,

Par delà le soleil, par delà les éthers,

Par delà les confins des sphères étoilées,


Mon esprit, tu te meus avec agilité,

Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,

Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde

Avec une indicible et mâle volupté.


Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;

Va te purifier dans l'air supérieur,

Et bois, comme une pure et divine liqueur,

Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

(...) in Les Fleurs du mal, 1857.


 

Teadrops Prélude

08/07/2009
 
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Salut tout le monde! 


Ces derniers temps, j'ai tellement appris dans des blogs consacrés au thé que j'ai ressenti le besoin de le restituer. Donc voici mon blog. Soyez les bienvenus! 


Ma réelle découverte du thé est assez récente, un peu plus d'un an maintenant, et s'est avérée être une expérience superbe. J'ai découvert d'abord les thés verts japonais - que j'aime vraiment beaucoup - ensuite, j'ai appris davantage sur les thés rouges (Darjeeling, Assam, Sri Lanka, Yunnan et Quimen) et enfin, j'ai découvert les thés blancs, les Oolongs et les Pu Erh. 


En ce moment, je suis en train d'explorer les Oolong et les Pu Erh, en essayant d'apprendre autant de choses que possible sur le Gong Fu Cha. Stephane de Tea Masters m'a gentillement guidé sur le choix de deux théières parmi celles de sa sélection. Je me réjouirais de vous faire part de mes expériences GFC tout bientôt. 


Entre temps, j'aimerais tout simplement partager avec vous le plaisir que je retire de quelques gouttes de thé... bon, d'accord, d'un peu plus que quelques gouttes. Comme mes dégustations sont souvent entourées de Musique et de Poésie, je vous laisserai ici et là les références de mes morceaux et de mes poèmes préférés.

 
 
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